Il fréquente la paroisse Saint-Etienne à son mariage.
Il réside à Toulouse dans l'arrondissement de Saint-Etienne en 1794, puis sur l'Esplanade, 11ème section, n°431 en 1809. Il décède à 60 ans.
dans Biographie toulousaine, ou Dictionnaire historique des personnages ... Par Etienne Léon de La Mothe-Langon (baron .́),Jean Théodore Laurent-Gousse, on trouve cet article :
"DELGA ( N. ), chirurgien dentiste, né à Toulouse (erreur, sans doute), et mort dans cette ville en 1809, mérite d'être cité comme un homme habile dans son art. Sa réputation s'était établie de bonne heure, et souvent des particuliers riches qui croyaient ne pouvoir trouver, même dans de grandes villes, une main aussi beureuse, l'ont appelé à de grandes distances. Dans sa jeunesse il fit plus d'une fois le voyage de Ferney, pour donner ses soins à Voltaire. La reine Marie-Antoinette, tourmentée par une dent dont l'extraction paraissait tellement difficile, qu'aucun homme de l'art n'osait la tenter, manda le dentiste de Toulouse, d'après le conseil de quelques personnes du pays; il vint, visita la bouche de la reine, offrit, sans hésiter, d'arracher la dent, et montra dans sa dextérité une confiante qui étonna cette princesse, qui voulut bien consentir à se laisser opérer. Delga fit l'opération, qui fut aussi prompte qu'heureuse. Il ne manqua à la réputation de cet homme habile, que d'habiter la capitale; mais il aima mieux revenir dans sa modeste patrie, afin d'être utile à ses concitoyens, qu'il soulagea aussi souvent qu il put le faire. Il a laissé d'excellens élèves, parmi lesquels on distingue M. Camels, jeune chirurgien dentiste, qui a déjà fait d'heureuses cures."
Autre ouvrage parlant de lui :
Dental Practice in Europe at the End of the 18th Century Par Christine Hillam :
"Pierre Delga was born in 1747 in the town of Gailhac-Toulza in Ariège (Haute Garonne en fait). He served his apprenticeship with Sieur Laveran in Paris. He was admitted as an Expert Dentist into the Community of Surgeons of Toulouse on 7 January 1774. In February 1775, he was practising at the premises of Fraîche at Quatre-Coins-des-Changes (Affiches et Annonces de Toulouse, 1 February 1775). In November 1775, he was "formerly of Les Changes", having now moved to the premises of M. Fabre, opposite the church of Saint-Antoine du Sabin (Affiches et Annonces de Toulouse, 22 November 1775). On 10 January 1776, Delga moved to Rue de la Pomme, at the address from which Jean Claude Toussaint (an expert admitted in 1762) had practised. He appears to have taken over the practice. Toussaint's son François (born in Vannes in Brittany) was admitted as an expert dentist in Toulouse at the age of 30 on 2 March 1776. He advertised on 6 March 1776 that he was setting up his own practice in Rue du Taur [...] He was succeeded by his nephew in 1809. The post continued in existence until 1933"
"In 1786, Delga had been in practice for ten years in rue de La Pomme. He would later practise in Rue d'Astor from 1786-92. After this date he appears to have devoted all his energies to a knew post, that of being dentist to the Hôtel Dieu Saint-Jacques in Toulouse. He was still there in 1800. Several of Pierre Delga's advertisements give details on the treatments he had to offer : "he makes complete sets"; "he inserts natural teeth which are as firm as the rest" ; "he cures diseased gums, and arrests the process of the suppuration that bleeding might cause"; "he sells an essence to relieve toothache, and he sells the wonderfull water of Capéran, the Paris dentist, designed to whiten the teeth, and arrest and banish decay"; "he performs all operations on the teeth".
Dans : Les Chroniques de la Faculte de medecine de Toulouse du treizieme au vingtieme siècle, Volume 2, par Jules Barbot :
"l'Hôtel Dieu avait aussi un dentiste, destiné à soigner les pauvres : il s'appelait Delga. Le 6 mars 1809, le neveu de Delga le remplace."
"M Delga chirurgien-dentiste, de Toulouse , sujet à une disurie ou difficulté d'uriner, qui paraît dépendre d'un état d'atonie fixé sur le sphinter de la vessie, a retiré des Sources d'Audinac un soulagement sensible, qu'il avoit inutilement ... (peut s'agir de son neveu)
Il était probablement franc-maçon (Delga, "maître dentiste" est cité dans La Franc Maçonnerie Toulousaine sous l'Ancien Régime et la Révolution). A moins qu'il ne s'agisse de son neveu.