Portrait de Narciso Aloÿ (1738 - 1794)

Narciso Aloÿ

Narcis Francisco Baldiri Miguel Ignasi
Signature de Narciso Aloÿ (1738 - 1794)

Parents

Famille

Lieux d'habitation

Occupations

  • praticien des hôpitaux royaux de Marine de Carthagène puis de Saint-Ambroise de La Havane, ancien élève du collège royal de chirurgie de Barcelone (1763 - 1769)
  • chirurgien en second de l’hôpital royal de Santiago-de-Cuba (1769 - 1780)
  • chirurgien-major de l'hôpital militaire royal Saint-Ambroise de La Havane puis de l’escadron de dragons d’Amérique à Cuba (1780 - 1794)

Lien

Notes

Le 31 juillet 1738, Narciso est baptisé dans la basilique Saint-Felix de Gérone en Catalogne. Il est le huitième et avant dernier enfant de Don Baldiri Aloy, chirurgien dans cette ville, et de Doña Magdalena Lluiz. A l'âge de 19 ans, le jeune homme entre au collège royal de chirurgie de Barcelone pour y étudier la chirurgie pendant 6 années, aux côtés de son père qui est membre du corps professoral. 

Après la réussite de ses études, Narciso souhaite servir aux armées. Il s'engage le 1er mai 1763 et rejoint, en qualité de praticien, l'hôpital royal de Marine à Carthagène en Murcie, où il reste un an. Le 16 mai 1764, toujours en qualité de praticien, il entre en service à l'hôpital militaire Saint-Ambroise de La Havane. Durant les cinq années de service qu'il y passe, Narciso fait régulièrement office de chirurgien, et même de chirurgien major, car la main d'œuvre manque.

À Cuba, Narciso fait la connaissance de Maria de la Merced, une jeune femme de 22 ans originaire de La Havane. Son père, Pedro Rivera, natif de Motril en Andalousie, a émigré Cuba où il a épousé Francisca Rodriguez, originaire de l'île. Narciso a déjà 28 ans. Les deux jeunes gens se marient le 1er septembre 1766 au coeur de La Havane, dans l'église de l'Esprit-Saint. 

A la fin de l'été 1769, Narciso et sa famille quittent La Havane pour s'installer au sud de l'île, à Santiago de Cuba, où Narciso a décidé de proposer ses services, sans solde, pour aider pauvres, forçats et militaires qui arrivent à l'hôpital royal de la ville. La ville est connue pour accueillir les prisonniers politiques de la cour du roi au fort de San-Pedro-de-la-Roca. Narciso est nommé chirurgien en second mais exerce souvent la fonction de chirurgien en premier du fait des absences de ses confrères. Pendant les onze années qu'il passe à Santiago, il continue de soigner gratuitement les détenus et les familles des esclaves du roi, destinés au service de l'artillerie.

La famille Aloy retourne à La Havane en 1780. Narciso est nommé chirurgien en second de l'hôpital militaire royal de Saint-Ambroise le 9 août. Ayant acquis une certaine reconnaissance de la troupe et la satisfaction de ses supérieurs, Don Narciso Aloy est chargé, par l'ordonnance royale du 19 septembre 1784, de remplacer Don Pedro Doneaud, chirurgien major de l'hôpital, dont le poste est vacant depuis qu'il perd la vue. L'intendant de La Havane, Don Juan Ignacio de Urriza, accepte cette décision royale ; Don Pedro Doneaud restant officiellement le chirurgien major de l'hôpital. Le 15 octobre 1788, après quatre années de demandes, Don Pedro Doneaud obtient enfin de pouvoir partir en retraite. Narciso espère pouvoir être nommé chirurgien major, du fait de ses 24 années de service dans les hôpitaux de Cuba et de son excellente réputation. Le nouvel Intendant de La Havane, Don José Pablo Valiente, choisit cependant de placer à ce poste Don Marcos Fraber, un chirurgien qui n'a jamais servi à Saint-Ambroise. Ce dernier est le filleul du gouverneur de l'île, Don Joseph de Ezpeleta, qui le protège et cherche à le placer. Narciso tente de protester contre cette décision qui va à l'encontre d'une ordonnance royale et qui est profondément injuste au vu du fait que Narciso a toujours fait preuve d'une bonne conduite, de zèle et de désintérêt dans son travail. Il y a pour lui collusion évidente. A cela l'intendant lui répond qu'un nouvel ordre royal impose, pour occuper ce poste, qu'il faut être un collégial de la Faculté. Narciso reconnait qu'il ne l'est pas mais soutient qu’aucun d’entre eux ne saurait mieux effectuer des opérations chirurgicales, ni ne maîtrise plus habilement les règles de l’art. Très remonté, il ajoute que Don Marcos Fravers n'est rien de plus qu’un charlatan bien connu qui a des pratiques contraires à la méthode chirurgicale. Pour que ses mérites soient connus, Narciso réclame que des rapports soient demandés à Juan Ignacio de Urriza, Pedro Doneaud et à d’autres personnes en dehors de ce conflit. Par chance José Pablo Valiente est remplacé à son poste d'intendant par Domingo Hernani le 6 novembre. Il reprend le dossier et, après avoir vérifié toute l’affaire, remet à son poste Narcisso et le nomme officiellement chirurgien major. Quelques temps plus tard, au mois de juillet 1789, Narciso démissionne de son poste car on lui propose un poste de chirurgien major au sein de l’escadron de dragons d'Amérique. Narciso y passe les cinq dernières années de sa vie. Il s'éteint le 19 janvier 1794 à La Havane à l'âge de 55 ans.

Il laisse derrière lui sa veuve Maria de la Merced et ses six enfants. Francisco et Antonio, ses deux fils, entameront une carrière militaire. Maria del Rosario et Juana, épouseront les frères André et Simon Poey, deux commerçants français installés à Cuba s’occupant d’importation et d’exportation. Francisca et Maria Serafina se marieront avec deux employés de cette maison de commerce : un Espagnol Francisco Hernandez et un Français Salabert Chauviteau. Les deux hommes ne tarderont pas à s'associer pour fonder une importante maison de commerce de café et de sucre sur l'île en rachetant de nombreuses plantations.



La famille ALOY est originaire d’Espagne. Don Valdivio ALOY, et son épouse Dona Magdalena LLUIT, eurent un fils, Don Narciso ALOY y LLUIT, né à Gerona (Catalogne) le 31 Juillet 1739.

Ce dernier, médecin, épousa à La Havane, le 01/09/1786, Maria de las Mercedes RIVERA y RODRIGUEZ, née à La Havane le 18/02/1744, fille de don Pedro RIVERA, originaire de Motril (petit port d’Espagne au sud de Grenade) et de Dona Francisca VILANO RODRIGUEZ y HERNANDEZ, de La Havane.

Dona Francisca VILANO RODRIGUEZ y HERNANDEZ était fille de Don Francisco RODRIGUEZ , originaire de Sauzal (Teneriffe aux Canaries) et de Dona Jeronima HERNANDEZ , née à San Agustin de Floride. Elle naquit le 02/05/1716 à La Havane.

Pedro RIVERA naquit à Motril le 29/8/1712, fils de Don Pedro RIVERA et de Dona Ines delos Santos PALMA. Il s’agit donc d’une famille d’origine espagnole, à la fois métropolitaine et d’outre-mer.

Don Valdivio ALOY et Maria de las Mercedes RIVERA y RODRIGUEZ eurent quatre filles et deux fils :

1) Deux filles Maria del Rosario et Juana Josefa dont on ne connaît pas la date de naissance, épousèrent vers 1797 deux frères français, la première Juan Andres POEY (1753-1804 env), la seconde Simon POEY (1764-1803), toutes deux originaires d’Estos, petit village du Bearn, proche d’Oloron, enfants de Jean POEY et Anne Marie LACASSE. Ces Français installés à Cuba étaient d’importants commerçants, s’occupant d’importation et d’exportation. Ils s’associèrent avec leurs futurs beaux-frères, Francisco HERNANDEZ, que Salabert CHAUVITEAU vint rejoindre vers 1802. Après le décès en France des deux frères POEY, Juana fonda avec ses deux beaux-frères une maison de commerce « Vve POEY », qui continua tant bien que mal jusque vers 1821. Juana avait un caractère difficile et les associés étaient toujours en procès. Maria del Rosario avait eu deux enfants, dont Felipe POEY, important savant et écrivain cubain. Juana eut trois enfants, qu’elle laissa en France quelques temps, après la mort de son mari. Leur retour à Cuba vers 1812 fut difficile en raison des perturbations apportées au trafic maritime par les guerres napoléoniennes, et en particulier le “Blocus” organisé autour de l’Angleterre. Salabert dut s’en occuper, mais n’eut aucun remerciement !

2) Francisca Maria ALOY (04/10/1777 à La Havane-17/02/1854 à La Havane). Elle épousa le 22/12/1802 à la Cathédrale de La Havane Francisco HERNANDEZ (né le 04/07/171763 à Santiago de Galicie en Espagne, décédé à La Havane le 01/04/1833). Ils eurent plusieurs enfants. On retiendra en particulier Rafael, né en 1824, qui vint en France en 1855, y devint fou et dut être interne à la fameuse Clinique du Docteur Blanche, qui recevait alors des fous célèbres tels que Gérard de Nerval. Il y mourut peu après. Francisco HERNANDEZ avait eu d’un précédent mariage un fils dénommé Pancho (diminutif de Francisco). Celui-ci dont il ne savait que faire, fut envoyé pour ses études aux États-Unis vers 1803 chez les parents Chauviteau, partit en France avec eux vers 1805, et revint à Baltimore aux États-Unis vers 1810, tout fier d’avoir vu Napoléon. Malheureusement il fut renvoyé des écoles pour “propensions vicieuses” (un médecin parlait sans preuves du reste d’onanisme !) Des essais de travail chez des commerçants furent un échec. Finalement , la conclusion fut « qu’il aille chercher fortune où il voudra ! ». Il semble que c’est à l’armée qu’il trouvera sa voie vers 1812.

3) Serafina ALOY (1786-1880) qui épousa à La Havane le 22/03/1803 Salabert CHAUVITEAU.

4) Deux fils Francisco et Ambrosio que nous trouvons à Cadix comme militaires retraités, encore vivants en 1824.

C’est après le retour en France des CHAUVITEAU, par les familles POEY et HERNANDEZ, devenues des familles notables de Cuba, que s’est poursuivi sur place la descendance ALOY.

 

Parrain : lo senor Francisco Nadal, adroguer a Gerona
Marraine : la senora Rosa Albert Donzella

Desde el 16 de mayo de 1764 era cirujano segundo y practicante menor y mayor del hospital militar de San Ambrosio, Narciso Aloy. Todavía lo era en los meses de abril-julio de 1788, en que reclamó la plaza de cirujano mayor, que ocupaba Pedro Doneaud.” Éste había pedido su retiro por su escasa vista, por lo que el rey dispuso —mediante Real Orden de 19 de septiembre de 1784— que la plaza vacante la ocupase el referido Aloy. Pero, según éste, el nuevo intendente José Pablo Valiente había permitido la jubilación de Doneaud, y luego, desobedeciendo aquella Real Orden, había colocado en la plaza vacante de forma interina a Marcos Fravers, protegido y ahijado del gobemador José de Ezpeleta. Aloy refiere la connivencia entre Ezpeleta, Valiente y el inspector de los hospitales, José Benítez Gálvez al expresar que este último posesionó a Fravers en el empleo y, cuando Aloy lo reclamó, le amenazó con expulsarlo del hospital y quitarle también la plaza de segundo cirujano; le aseguró asimismo que el intendente era el interesado en colocar a F ravers, y que si le contradecía, el reclamante se echaría él mismo tierra en los ojos, pues por nueva Real Orden «solo podían optar a esta clase de empleos los que hubiesen venido Colegiales de la Facultad». Reconoce Aloy que él no es Colegial —es decir, carece del titulo de cirujano licenciado— pero arguye que ninguno de ellos «sabría obrar mejor las operaciones quirúrgicas, ni manejar más diestramente las reglas del Arte». Que había adquirido su mérito y empleo dentro del hospital, antes que se expidiese la Real Orden de privilegio con que se le amenazaba; y que Fravers no era otra cosa que un conocido charlatán que había introducido en la curación novedades contra el método quirúrgico. Para que se conociesen sus méritos, los de Aloy, éste recomendaba que se pidiesen informes a Juan Ignacio Urriza, a Doneaud y a otras personas desapasionadas, al tiempo que solicitaba justicia y el otorgamiento del cargo de primer cirujano. También pedía copia de la Real Orden que le nombraba para este cargo. En efecto, verificado todo el asunto del citado decreto, el intendente Domingo Hemani, a quien recurrió Aloy con su expediente, recién nombrado aquél, le otorgó el cargo (por noviembre de 1788, aunque se aprobó en abril del siguiente año). Hemani puso de cirujano segundo, de manera interina, a Joaquín Muñoz, cirujano retirado de la Real Armada, tras «haber acreditado con documentos e informes que tomó de Facultativos» ser sujeto capaz de desempeñar el puesto. Pero pocos meses después, en julio de 1789, Aloy renunciaba al cargo por habérsele conferido el del Escuadrón de Dragones. De ahí que el intendente nombrase en su lugar, interinamente, a José Gros cirujano primero de la Real Armada Jubilado de Navegar. Al propio tiempo solicitó que se enviase de los hospitales de la Península para ocupar la plaza de cirujano mayor o de ayudante sobresaliente, una persona experimentada que fuese capaz de enseñar a sus subaltemos, de modo que hubiese siempre en los hospitales de la isla individuos que pudiesen asistir a los enfermos con perfección. Unas cualidades que faltaban a Aloy, según opinaba Hemani, entendiendo que carecía de los principios necesarios «para llenar las obligaciones y deberes de cirujano primero para que lo propuso mi antecesor Juan Ignacio de Urriza», que al parecer se había dejado llevar por las opiniones apasionadas y la inconsiderada inclinación que le había trasmitido Pedro Doneaud, y que también poseía Aloy.

También aparece como Narciso Aloys o Alois; del mismo modo que Pedro Doneaud, aparece con el de ...

"juana aloy rivera, hija del comerciante catalan, radicado en a Habana, Narciso Aloy"

OMNIA - Uniformes militares-España-S.XVIII-Dibujos

mon trouve un Narciso Aloy, médecin et chirurgien, membre de la société patriotique à Cuba en 1795, se propose d'aider les fillettes étudiantes (Cuba, la isla de los ensayos: cultura y sociedad (1790-1815))

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