- Né le 23 octobre 1845 à Saint-Marceau
- Décédé le 21 octobre 1915 à Bruxelles, à l'âge de 69 ans
Parents
- Alof de Wignacourt (1815 - 1897), marquis de Wignacourt
- Théoduline de Merode (1817 - 1909)
Famille
- Marié le 14 octobre 1869 à Paris, avec Blanche de Beauvau-Craon (1851 - 1873), princesse de Beauvau-Craon, dont
Ghislaine (1873 - 1975)
Occupations
- député des Ardennes (1893 - 1898)
- membre du Conseil général des Ardennes
- lieutenant au 3ème régiment de Hussardd
Notes
La carrière d'Adrien de Wignacourt est ainsi résumée dans "La Chambre de 1893 - Biographie des 581 Députés" (Alphonse Bertrand, 1893), parmi les nouveaux députés des Ardennes :
M. de Wignacourt, qui est pour la première fois député, est né à Saint-Marceau (Ardennes).
Entré à l'école militaire de Saint-Cyr, il en sortit en octobre 1867 et fut nommé sous-lieutenant au 3e hussards. Il épousa Mlle de Beauvau, fille du prince Etienne de Beauvau (morte en 1873).
M. de Wignacourt donna sa démission peu avant la guerre ; au lendemain du désastre de Sedan il rentra avec son grade dans son ancien régiment ; il fit, au 6e régiment de cavalerie légère de marche toute la campagne de l'armée de la Loire, prit part à la bataille de Patay et à tous les combats livrés entre Orléans et le Mans.
Après la Commune , M. de Wignacourt quitta le service actif ; depuis celte époque il a fait partie des cadres de l'armée territoriale.
M. de Wignacourt entra pour la première fois dans la vie publique en 1880, époque à laquelle il fut élu conseiller général du canton de Flize (Ardennes) où il habite une partie de l'année le château de Guignicourt-sur-Vence.
« Libéral et indépendant, M. de Wignacourt n'a jamais eu d'attaches quelconques avec aucun parti légitimiste, orléaniste ou bonapartiste. »
« Il se présenta à la députation, en 1889, avec une profession de foi républicaine. Il obtint alors 7,400 voix, mais ne fut pas élu. En 1893, M. de Wignacourt s'est de nouveau présenté comme candidat républicain et non pas en rallié, dit-il, car il n'a jamais fait une opposition quelconque au gouvernement de la République. »
II se déclare, en outre, « partisan de toutes les réformes et de tous les progrès, respectueux de la liberté de conscience, partisan enfin de toutes les améliorations possibles dans l'ordre financier comme dans l'ordre social ».
M. de Wignacourt a été élu, le 3 septembre, au scrutin de ballottage, par 7, 773 voix, contre 5,790 à M. Goutant, candidat radical, et 6,480 à M. J.-B. Clément, ancien membre de la Commune."