Portrait de Henri Jouan de Kervenoaël (1836 - 1922)

Henri Jouan de Kervenoaël

Henri Marie Marcel
Blason de la famille Jouan
En Jouan, point de soucis
Bon renom
  • Né le 28 février 1836 à Cast
  • Décédé le 23 septembre 1922 à La Gaubretière, à l'âge de 86 ans

Parents

Famille

Lieu d'habitation

Occupations

  • intendant militaire
  • officier d'état-major
  • officier d'infanterie
  • conseiller municipal de Nantes

Distinctions

  • commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur
  • ordre de Saint-Stanislas

Notes

Entré à Saint-Cyr avec la promotion de Crimée- Sébastopol (1854-1856).
Il sort de l'Ecole en choisissant le 10° de Ligne, mais il intègre le corps d'état-major en 1858. Il part aussitôt en Afrique du Nord pour un séjour d'un an au cours duquel il participe à une expédition dans les Aurès avec le 99° de Ligne. A son retour, il rejoint directement l'Italie où il combat en 1859-1960.
Capitaine du 7 mars 1861, il passe dans l'intendance en 1864 et repart deux ans plus tard en Afrique du Nord pour un séjour de deux ans. Puis c'est la guerre de 1870 et le repli sur Sedan. Il réussit à s'échapper de Mézières, et, malgré son appartenance à l'Intendance on le trouve aux combats de Châtillon, de Champigny, du Bourget et de Buzenval, avant de rejoindre l'armée de Versailles. Il fait le coup de feu à Paris.
Après la Commune il est en charge de la 2° sous-intendance de la 15° division militaire (Nantes).
De 1888 à 1891, son grade de sous-intendant de 1° classe le conduit à Lille. Promu intendant en 1891, il est nommé directeur du service du 11° corps d'armée et revient ainsi à Nantes.
Promu intendant général,le 29 décembre 1897, il est d'abord président du Comité technique de l'Intendance, puis nommé directeur de l'intendance du gouvernement militaire de Paris. Il rejoint la 2° section le 28 février 1901 et s'installe à Nantes.
Son nom a été donné à la 22° promotion de l’École supérieure du commissariat de l'armée de terre.
A sa retraite il sera conseiller municipal de Nantes et président du Comité de la Croix-Rouge de cette ville.

 

Etait châtelain de Bois-Sourdis en la Verrie (Vendée) et du Loch en Cast (Finistère). Lorsqu'il s'emportait, il frappait la table du poing en exclamant distinctement: "C'est inconcevable !"

Commandeur de la Légion d'honneur du 29 décembre 1898.
Grand-croix de Saint-Stanislas de Russie
Médailles d'Italie et de 1870