Portrait de Amédée Louis de Cubières (1786 - 1853)

Amédée Louis de Cubières

  • Né le 4 mars 1786 à Paris
  • Baptisé le surlendemain
  • Décédé le 6 août 1853 à Bréauté, à l'âge de 67 ans

Parents

Famille

Occupations

Notes

Source : MICHAIL ODINZOV наполеон и революция (impereur.blogspot.com)

Despans de Cubieres (Amedee-Louis Despans de Cubieres, dit Despans-Cubieres) Amédée-Louis (1786-1853) – Lieutenant général (31 décembre 1835). Né le 4 mars 1786 à Paris (Ile-de-France), il est le fils collatéral du marquis Simon-Louis-Pierre de Cubières (1747-1821) et de Madame Guesnon de Bonneuil, née Michelle Sentuary (1748-1829), après la chute de la monarchie le 10 août 1792, il est emprisonné avec sa mère à la prison de Recolets à Versailles, puis parmi les Enfants de la Liberté, il est élevé aux frais de l’État à l’abbaye Saint-Martin, en 1802 à l’âge de 16 ans, il entre dans l’armée comme soldat du 1er régiment de cuirassiers,3 Vendémières de deuxième année (24 septembre 1803) envoyé étudier à l’École militaire de Fontainebleau (Ecole militaire de Fontainebleau), d’où le 1 Brumaire XIII (23 octobre 1804) est promu sous-lieutenant au 15e régiment d’infanterie de ligne du colonel Reynaud (Hilaire-Benoit Reynaud) (1772-1855). Au sein de la 1re brigade du général Vaud (Antoine-Joseph de Veaux) (1764-1817) de la 1re division d’infanterie du général Dupas (1761-1823) du VIIIe corps du maréchal Mortier (Edouard-Adolphe-Casimir-Joseph Mortier) (1768-1835) de la Grande Armée a pris part aux campagnes de 1806 et 1807, s’est distingué dans les batailles d’Iéna, où il a été blessé par une balle dans la jambe gauche et à Eylau, où il est baïonné à la poitrine, lieutenant le 30 novembre 1806, aide de camp du général Moran (Charles-Antoine-Louis-Alexis Morand) (1771-1835), participe à la campagne d’Autriche de 1809, combat à Eckmuhl, Essling et Wagram, et est promu capitaine le 7 juin 1809. Pendant la campagne de Russie de 1812, il fut membre de la 1re division d’infanterie du général Moran du Ier corps d’armée du maréchal Davout (Louis-Nicolas Davout) (1770-1823), combattit à Ostrovno, Vyazma et Smolensk, perdit trois chevaux tués sous ses ordres à la bataille de Borodino, lors de la retraite de la Grande Armée fut dans les batailles de Bérézina et de Kovno, participa aux campagnes saxonnes et Français de 1813-1814, Le 3 octobre 1813, il est chef de bataillon, le 19 novembre 1813, colonel, il se distingue à la bataille de Leipzig, à la défense de Lindenau et de Costheim, le 2 février 1814, il est commandant du 18e régiment d’infanterie-léger et combat à Eschelles, Saint-Julien, Voiron, Moirans et Voreppe. Pendant la Première Restauration, il commande le 1er régiment d’infanterie légère(e), pendant les « 100 jours », il rejoint l’empereur et participe à la campagne de Belgique au sein de la 1re brigade du général Baudouin (Pierre-François Bauduin) (1768-1815) de la 6e division d’infanterie du prince Jérôme Bonaparte (1784-1860) du IIe corps d’armée du général reille (Honore-Joseph Reille) (1775-1860) de l’armée du Nord, Blessé par des coups de sabre à la tête et au bras gauche à la bataille des Quatre-Bras, il prend à Waterloo le commandement d’une brigade (1er régiment léger et 3e régiment de ligne) après la mort du général Baudouin, et devient célèbre pour sa bravoure lors de l’assaut de la ferme Hougoumont, où il reçoit une blessure par balle à l’épaule gauche, combat au Bourget et à Vertus. Après la Seconde Restauration, il a été libéré du service militaire, mais avec le début de estLors de la campagne de 1823, il reprit du service avec la nomination de commandant du 27e régiment d’infanterie de ligne, se distingua lors de l’expédition de Morée (Campagne de Moree) et, le 27 février 1829, reçut le grade de maréchal de camp. Le 9 février 1832, il commande la prise d’Ancône, le 31 décembre 1835 - lieutenant général, en 1837 il rentre en France, du 31 mars au 12 mai 1839 et du 1er mars au 29 octobre 1840 il est ministre de la Guerre, le 7 novembre 1839 - pair de France. En 1847, il est dénoncé alors qu’il tente de verser un pot-de-vin de 94 000 francs au ministre des Travaux publics, Jean-Baptiste Teste (1780-1852) pour l’autorisation de développer un gisement de sel gemme par la société concession de Gouhenans, dans lequel il détient 159 000 actions (7 % du capital), le 8 juillet 1847 il comparaît devant la Cour suprême pour corruption et le 17 juillet fut condamné à la privation de droits civils et à 10 000 francs d’amendes. Le 17 août 1852, il obtient sa réhabilitation à la cour d’appel de Rouen et prend sa retraite le 1er janvier 1853. Il meurt le 6 août 1853 à Paris à l’âge de 67 ans. Chevalier de la Légion d’honneur (7 juillet 1807), officier de la Légion d’honneur (14 juin 1813), commandeur de la Légion d’honneur (21 mars 1831), haut officier de la Légion d’honneur (27 avril 1840), chevalier de Saint-Louis (16 août 1820), chevalier de l’ordre espagnol de Saint-Ferdinand (Real y Militar Orden de San Fernando) (30 novembre 1824). Le 3 avril 1813, il épouse Marie-Aglae Buffaut.