Portrait de Jean-Baptiste Camille de Canclaux (1740 - 1817)

Jean-Baptiste Camille de Canclaux

comte de Canclaux (1808 - )
Blason de la famille de Canclaux
  • Né le 2 août 1740 à Paris
  • Décédé le 27 décembre 1817 dans cette ville, à l'âge de 77 ans

Parents

Famille

Occupations

Distinctions

  • grand officier de l'ordre de la Légion d'honneur (1804)
  • commandeur de l'ordre de Saint-Louis (1814)

Notes

Source : MICHAIL ODINZOV наполеон и революция (impereur.blogspot.com)

Canclos (Jean-Baptiste-Camille de Canclaux) Jean-Baptiste-Camille (1740-1817) - Comte d’Empire (3 mai 1808), général de division (7 septembre 1792). Né le 2 août 1740 à Paris dans la famille du conseiller royal Jean-Joseph de Canclaux et de son épouse Elisabeth de Bragelogne, il étudie à l’école cavalière de Besançon et entre en 1756 au service militaire dans le régiment de cavalerie de Fumel-cavalerie, en 1757 - cornette, a participé à la guerre de Sept Ans, en 1760 - capitaine. Après la fin des hostilités, il est transféré au Régiment de Conti-dragons, en 1768 - major, en 1773 - mestre-de-camp avec le grade de colonel, le 1er janvier 1784 - brigadier (brigadier), le 10 mars 1788 - maréchal de camp (maréchal de camp). En 1790, il fut membre de la Commission de vérification des comptes régimentaires et d’examen des plaintes des soldats. En 1791 il est envoyé en Bretagne (Bretagne) pour pacifier l’insurrection dans la région, le 7 septembre 1792 - général divisionnaire, commandant du 13e district militaire, à partir du 1er décembre 1792 il est responsable de l’organisation à Brest (Brest) du corps expéditionnaire de Santo Domingue (Saint-Domingue). Le 8 avril 1793, il est commandant de l’armée de la Somme des Côtes de Somme-et-Loire, à partir du 1er mai 1793 commandant de l’armée de Brest (Armée des Cotes de Brest), le 29 juin 1793, dirigé par 12 000 soldats, défend avec succès Nantes contre l’armée vendéenne (50 000 hommes) dirigée par Jacques Cathelineau, est vaincu aux batailles du 19 septembre 1793 à Torfou-Tiffauges et le 21 septembre 1793 à Montaigu. il fut démis de ses fonctions le 5 octobre 1793. Il se retire dans son château du Saussay et reprend le service actif après les événements du 9 Thermidor II, le 8 octobre 1794, il reprend le poste de commandant de l’Armée de l’Ouest. En 1795, il assiste activement le général Lazare Hoche dans la défaite de la force de débarquement royaliste sur la péninsule de Quiberon, la même année qu’il prend sa retraite. Du 15 décembre 1796 à décembre 1798, il est ministre plénipotentiaire à la cour de Naples, le 18 avril 1799, il est membre du Comité militaire, accueille le coup d’État du 18 Brumaire et est nommé commandant du 14e district militaire (Saen), avec le général d’Edouville (Gabriel-Marie-Joseph d’Hedouville) engagé avec succès dans la pacification de la région normande (Normandie). 10 juin 1800 – Inspecteur général de cavalerie de la 2e armée de réserve à Dijon, 24 juillet 1801 – Inspecteur général de cavalerie, 22 octobre 1804 – Sénateur conservateur, 1er février 1805 – Secrétaire du Sénat, du 31 octobre 1806 au 22 décembre 1807 – Commandant de la Garde nationale de Basse-Seine-Inferieure et de la Somme, 26 décembre 1813 - Commissaire spécial (commissaire extraordinaire) du département d’Ille-et-Vildaine, vote en 1814 l’abdication de l’Empereur. Lors de la Première Restauration, il reçut la pairie de France le 4 juin 1814, pendant les « 100 Jours », il refusa de participer aux réunions, après la Seconde Restauration, il fut expulsé de la Chambre des pairs le 24 juillet 1815, mais le 10 août, il fut réintégré et vota pour la peine de mort en cours de marche.Ala Ney (Michel Ney). Il meurt le 27 décembre 1817 à Paris à l’âge de 77 ans. Haut officier de la Légion d’honneur (14 juin 1804), chevalier de Saint-Louis (1773), commandant de Saint-Louis (23 août 1814). À partir du 29 décembre 1775, il épousa Claudine de Sauvan d,Aramon (-1786); leur fille Marie-Geneviève-Joséphine de Canclaux (1785-1849) était l’épouse du général Auguste-François-Marie de Colbert-Chabanais (1777-1809), et veuve, mariée le 20 octobre 1814 au comte Pierre-Arnaud de La Briffe (1772-1839). Le nom du général est gravé sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile.