Lieutenant au régiment de la Chênelaye, il dut quitter le service ayant tué en duel son adversaire, condamné à la mort civile le 28 septembre 1725 par le conseil souverain d'Alsace pour crime de duel, il fut cassé de son grade.
Il se retira sur ses terres et administra ses biens. Il possédait une maison à Draguignan, acquise en 1736 des héritiers Brun-Castellane, une autre à Aix en Provence rue des Augustins et le château de Taradeau.
En 1746, pendant la guerre de succession d'Autriche, la Provence fut envahie par l'armée Austro-Sarde. François de Jouffrey fut pris comme otage avec 2 consuls en exercice de Draguignan, Joseph Lamanoid et César Audiffret. Transporté avec eux à Sainte-Marguerite de Lérins et de là à Villefranche sur un bâtiment qui fit naufrage en route. Il se trouva heureusement une tartare anglaise à portée, pour venir à leur secours, mais tous perdirent leurs effets. Après une longue détention, ils recouvrèrent la liberté grâce à la générosité du baron de Rasque-Laval et purent rentrer à Draguignan.
Il testa au château de Taradeau le 20 juillet 1757 en demandant d'être inhumé en l'église des révérends pères observantins de Draguignan.
Contrat de mariage reçu par Me Meilhe, notaire royal à Draguignan, le 6 octobre 1744 (Archives du Var B 429 fol.766).