Portrait de Charles Mathorel (1755 - 1829)

Charles Mathorel

Charles Antoine Félix
Signature de Charles Mathorel (1755 - 1829)

Parents

Famille

Lieux d'habitation

Occupations

  • instituteur et directeur d'école à Vannes (1797 - )
  • cordonnier à Vannes (1796 - 1799)
  • soldat au régiment d'infanterie de Normandie (compagnie d'Hautefeuille), puis de Neustrie, caporal au régiment colonial de La Guadeloupe (compagnie de Chevannes), sergent au 109e régiment d'infanterie (1775 - 1796)

Notes

Les Andelys sont deux petits villages de l’Eure, perdus sur un méandre de la Seine, également arrosés par le Gambon et de nombreux ruisseaux. L’endroit est très beau, car il y a là une magnifique et antique collégiale, ainsi que, le surplombant, la silhouette rassurante de fort Gaillard, une forteresse érigée en son temps par Richard Cœur de Lion.

C’est au petit Andély que naît Charles, issu du troisième mariage d’Antoine Mathorel, tisserand en draps. Celui-ci meurt alors que Charles n’a que 7 ans. Avec son frère Moïse, de trois ans son cadet, ils sont les deux petits derniers. Heureusement, les enfants du premier mariage sont adultes, mais la pauvre veuve part sans doute avec ses enfants à Eu, car elle il y a de la famille.

Âgé de 18 ans Charles s’engage dans l’infanterie, au régiment de Normandie le 1er mars 1775.

Le jeune homme, chatain aux yeux gris, cicatrice au sourcil droit, porte la perruque. Charles a un nez relevé et une grande bouche sur un visage long et ovale, marqué de la petite vérole. Il mesure 5 pieds 3 pouces, soit environ 1m70.  Son uniforme : habit, veste et culotte blancs, boutons et galonnage d’argent, poches en travers garnies de trois boutons et trois boutons également sur les parements. Dès l’an suivant, à Saint-Omer, son régiment est dédoublé en un nouveau régiment de Normandie, et le régiment naissant de Neustrie, composé des 1er et 3e bataillons du vieux Normandie. Et c’est à ce régiment de Neustrie, commandé par le fameux comte de Guibert, que Charles Mathorel sert à présent. Son nouvel uniforme ne se distingue de l’ancien que par le collet rose et les boutons blancs.  Charles intègre la compagnie du Mestre de camp, une compagnie de fusillers directement commandée par le comte de Guibert. 

Le 21 juin 1776, aussitôt après sa formation, le régiment de Neustrie quitte Saint-Omer et se rend à Douai, d’où il part tenir garnison à Sedan au mois d’octobre suivant. Au cours de cette longue période dans les Ardennes, la compagnie de Charles passe le 28 février 1778 sous les ordres du capitaine d'Espeyron. Le régiment est ensuite envoyé à Metz au printemps 1778, où il reste en garnison pendant un an. Il est dirigé sur la Bretagne en avril 1779 où il fait un séjour de six mois à Saint-Pol-de-Léon, puis passe l’hiver à Poitiers. Le capitaine de Fagan de Beaulieu prend le commandement de la compagnie de Charles le 24 mars 1780. Le mois suivant, le régiment arrive à Quimper et le 30 octobre il s’embarque à Brest sur la flotte du comte d’Estaing, pour aller renforcer l’armée de Rochambeau aux Etats-Unis. Alors que la flotte fait une relâche à Cadix, un contrordre demande son retour immédiat à Brest. Le régiment, revenu à son port d’embarquement, est envoyé au Havre en avril 1781. Il y restera jusqu’en octobre 1783, mais avant cela, le 1er mars précédent, Charles Mathorel quitte le régiment de Neustrie, congédié pour ancienneté. On perd sa trace à ce moment, et on le retrouve au régiment de la Guadeloupe, compagnie de Chevannes (vraisemblablement Christophe Faulquier de Chevannes, capitaine au régiment de la Guadeloupe). Le 4 septembre 1789, Charles y est fait caporal, peut-être est-ce en rapport avec la révolte des esclaves de la Martinique, le 30 août précédent.

En 1790, la compagnie de M. de Chevannes, constituée d'une centaine d'hommes, est stationnée à Pointe-à-Pître. Chevannes parvient à maintenir l'ordre et la sécurité, en dépit de la tentation pour les soldats de se rebeller. Cette tentation amène des troubles plus importants dans d'autres compagnies, à Basse-Terre comme en Martinique, où le 1er septembre 1790, 2 compagnies en garnison dans le fort Bourbon s'insurgent et se renferment dans le fort. M. de Damas court les assiéger avec le reste du régiment, et il se voit abandonné par toutes les autres compagnies qui passent dans le fort, à l'exception des grenadiers, lesquels eux-mêmes déclarent vouloir rester neutres, et qui se retirent au fort de la Trinité avec 23 officiers, obligés de s'éloigner de leurs soldats rebelles. Le régiment, renforcé par une partie de celui de La Guadeloupe, soutient bientôt un siège en règle dans le fort Bourbon, et se voit enfin contraint de céder devant les forces arrivées d'Europe.

Renvoyé des colonies, il débarque en France à Hennebont  en juillet 1791, et reste d'abord en état de suspension jusqu'à ce que les charges qui pèsent sur lui soient éclaircies. La marche rapide des évènements vient bientôt arrêter les poursuites, et un décret du 5 mai 1792 le réunit au régiment de La Guadeloupe, qui a connu des troubles similaires, pour former le 109e d'infanterie, organisé à Vannes par le général de Chevigné, le 23 octobre 1792. Ce nouveau régiment ne sera appelé à l'armée active qu'au commencement de 1793. Le caporal Mathorel en fait partie.

Entre-temps, les soldats ont peu à faire, et se font courtiser par les membres d’une société dite des Amis de la Constitution, émule des Jacobins. Ces sociétés qui essaiment les villes du Royaume depuis 1789, regroupent essentiellement des bourgeois et de la petite noblesse. Dans ce club vannetais, les gens se disent frères, avec une certaine hypocrisie d'ailleurs, et échangent sur les sujets politiques, philosophiques. Mais comme les clubistes veulent étendre leur influence, ils ne manquent pas de recruter à tire-larigot dans l'Eglise et dans l'armée, invitant leurs membres à leurs séances, et louant leurs mérites pour mieux les attirer. Nombreux sont les soldats qui se laissent attirer, car depuis l'Edit de Ségur (1781), qui empêche les roturiers de devenir officier, puis l'ordonnance du 17 mars 1789 qui va dans le même sens, les perspectives d'évolution au sein de l'armée sont devenues inexistantes pour les gens modestes, et la rupture d'entre l'armée et le pouvoir royal est consommée. C'est ainsi qu'à leur séance du 12 décembre 1792, on retrouve "le brave Matorel", sous-officier au 109ème régiment, qui, ayant chanté "la chanson patriotique", sans-doute sous la demande des "dames-citoyennes" du club, en est récompensé par des applaudissements dans toute la salle.Charles rencontre Dorothée Cadélan, qu'il épouse à Quimperlé, en mars 1793. Il en a obtenu la permission (en date du 8 mars 1793) par le lieutenant colonel Pierre Feydieu, qui commande le 109ème régiment. Comment Mathorel a-t-il rencontré Mademoiselle Cadélan? La question se pose, car cette dernière devait être originaire de Quimperlé, si l'on s'en tient au lieu du mariage, à 18 lieues de Vannes. Elle mourra avant 1796, sans lui avoir donné d’enfant.

Entre-temps, le 109ème régiment étant de nouveau actif, immortalise son numéro à la défense de Nantes (29 juin 1793) ; le général Beysser dira dans son rapport : "Je dois des louanges particulières au 109e régiment. Pendant dix-huit heures il n'a cessé de combattre dans les postes les plus périlleux, et partout où il a combattu, l'ennemi a été terrassé." Canclaux, de son côté, s'exprimera ainsi ; "Je ne puis m'empêcher de distinguer celui que cite toute la ville, le 109e régiment, qui, au nombre de 400 hommes, aidé par un bataillon de la Mayenne, a soutenu l'attaque de la porte de Vannes, sans discontinuer pendant plus de douze heures le feu le plus vif."

Attaqué, en effet, ce jour là par toute la division d'Elbée, le régiment recule jusqu'à la place de Viarmes, y soutient un combat terrible, et finit par repousser les Vendéens, dont la plupart sont tués ou faits prisonniers. Le soir, les 300 survivants du 109e, noirs de poudre, sont portés en triomphe sur le quai de la Fosse.

A la bataille de Chollet, 17 octobre, le 109e fait partie de la réserve. La journée semble perdue, quand Kléber fait avancer cette réserve. Le 109e se porte en avant, musique en tête, au chant de la Marseillaise, et commence la déroute des Vendéens. Le soir même, Charles Mathorel passe caporal-fourrier. Il est alors affecté à la compagnie de d'Hallot.

Le régiment contribue à la prise de Noirmoutier et à l'anéantissement des dernières bandes de d'Elbée, début janvier 1794, et se distingue encore, le 25 du même mois, au combat de Léger, où ses soldats, pieds nus, culbutent les bandes de Charette. Le 13 floréal an III (2 mai 1795), vingt ans après son entrée au régiment de Picardie, Charles Mathorel devient sergent, au sein de la compagnie Harville.

Le Directoire réorganise l'armée en janvier 1796. Charles est alors affecté à la 193e demi-brigade qui sera intégrée à la 5e demi-brigade en février de la même année.

Il quitte l'armée à cette même période et devient chef d'un atelier de cordonnerie à Vannes, et c’est exerçant ce métier qu’il épouse une seconde femme : Marie Louise Magré. Veuve également, elle est la fille d'un tanneur de la ville de Vannes qui a peut-être travaillé avec l'atelier de cordonnerie où exerce Charles. Charles et Marie Louise se sont peut-être connus par le passé puisque la jeune femme s'était mariée avec un sergent du 109e régiment d'infanterie, Pierre Piche, trois ans plus tôt. Le malheureux avait trouvé la mort le mois suivant au siège de Nantes. Naissent les premiers enfants de Charles. Marie Louise lui en donnera 12.

Charles revient à sa première vocation : l'instruction des enfants. En effet, à partir de la fin de l'année 1799, il avait relance la seule école primaire qu’il y ait à Vannes à ce moment. Elle se situe rue du Poulho, là où les Frères des Ecoles chrétiennes enseignaient, jusqu'à ce que la Révolution leur confisque tout, en 1792.

Charles en est au début le seul maître et directeur, et dispense un enseignement gratuit. Il vit sur en place, ou en tout cas dans la même rue. Il devance le maire de la ville, Laumailler, qui ne se préoccupe de cette question d’éducation qu’à partir de 1801. Il est vrai que la petite école est bien insuffisante pour Vannes. Laumailler organise donc un concours, pour recruter de nouveaux instituteurs. L’un d’entre-eux, nommé Picot, est un ancien Frère des Ecoles chrétiennes. Rapidement, ce Picot a du succès, plus même que n’en a Mathorel. Dès septembre 1801, Le maire renomme la rue du Poulho « rue des bons enfants », sans doute pour donner un coup de pub à son action. Elle prendra plus tard le nom de rue Richemont.

1803, 1804 instituteur d'école primaire, demeure rue des bons enfants. A partir de 1805, Charles Mathorel devient instituteur particulier. Son frère, Moïse, est quant à lui devenu instituteur, « maître de grammaire française » à Eu.

Charles Mathorel change régulièrement de domicile dans Vannes ; à mesure sans-doute que sa famille grandit. Après la rue des bons enfants, du temps où il faisait la classe, il déménage pour la rue du Morbihan où il vit de 1805 à 1809. Il habite rue des orfèvres en août 1809, 1810, 1812, place Liberté en 1813 et vivra place Henri IV en 1816. Marie Louise décède à son tour, et Charles se remarie en 1811 avec Mathurine Le Hay, qui ne lui donne semble-t-il aucun enfant. Et de nouveau veuf, il se remarie en 1815 avec Yvonne Nandellec, qui lui donne deux premiers enfants qui meurent tous deux en mars 1820, et l'année suivante un troisième, Henri.

En 1820, sa fille aînée Félicité entre au noviciat des Soeurs de l’Instruction chrétienne, à Beignon, tout à l’Ouest du département. Cette congrégation donne des cours aux petites filles. En 1828, elle déménagera à Saint-Gildas-des-Bois, en Loire-inférieure.

Charles Mathorel, pour sa part, habite maintenant à Sarzeau, dans les environs de Vannes. Chose assez incroyable, Il devient veuf pour la quatrième fois, en 1823, lui qui avait connu ses premières noces à 37 ans ! Ce n'est que 6 ans plus tard qu'il y mourra, en son domicile rue Poulmenach.On trouve dans sa descendance un certain nombre de prêtres et de religieux, ainsi que des instituteurs et des gens qui ont eu les deux vocations, comme sa fille ou son petit fils Ferdinand Mathorel qui sera aumônier des Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel.

 


https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YToxMTp7czoxMDoidHlwZV9mb25kcyI7czo3OiJhcmtvX2lyIjtzOjg6ImltZ190eXBlIjtzOjA6IiI7czo0OiJyZWYwIjtzOjM6IjYzNCI7czo0OiJyZWYxIjtzOjI6IjMzIjtzOjQ6InJlZjIiO2k6NzMwO3M6NDoicmVmMyI7czo3NToiUEFSQ09VUlNJTkRJVi9DT05UUk9MRVRST1VQRS9BTkNJRU5SRUdJTUUvU0hER1JfX0dSXzFfWUMvU0hER1JfX0dSXzFfWUNfNjMyIjtzOjQ6InJlZjQiO3M6NzU6IlBBUkNPVVJTSU5ESVYvQ09OVFJPTEVUUk9VUEUvQU5DSUVOUkVHSU1FL1NIREdSX19HUl8xX1lDL1NIREdSX19HUl8xX1lDXzYzMiI7czoxODoiaWRfYXJrX2VhZF9mYW1pbGxlIjtOO3M6NDoibW9kZSI7czo3OiJkb3NzaWVyIjtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=93%2C-210&uielem_islocked=1&uielem_zoom=87&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F controlé jusqu'a la page 239/239 pas de mathorel 

https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005e4bb90ae856e/5e4bb90dc02b1 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96161779 

A la Révolution, le régiment de La Guadeloupe fut le premier à se mettre en état d'insurrection. Dès le 16 février 1790, 5 compagnies qui étaient à Tabago chassèrent leurs officiers et, après avoir mis la colonie dans le plus grand désordre, s'embarquèrent sur des navires marchands qui les conduisirent au Havre.
Pendant ce temps, le gros du régiment adressait de la Guadeloupe une lettre à l'Assemblée nationale, pour renier les révoltés, demander pour eux une punition rigoureuse et prier le roi de lui envoyer un nouveau drapeau en remplacement de celui qui venait d'être souillé par des mains infâmes.
Cette lettre était lue à l'Assemblée le 27 juillet. Le 3 septembre, cette fraction vertueuse du régiment était en pleine insurrection, et le lendemain elle s'embarquait, presque tout entière, pour aller rejoindre au fort Bourbon les insurgés du régiment de La Martinique ; 100 hommes à peine restèrent à la Guadeloupe.
C'était DUGOMMIER qui s'était mis à la tête de ce mouvement.
Le 26 mai 1791, le régiment arrivait dans la rivière de Bordeaux, et il allait rejoindre les
compagnies de Tabago à l'île de Ré, où l'Assemblée les avaient reléguées par punition.
Le décret du 5 mai 1792 réunit, comme on l'a dit, les débris des régiments de La Martinique e
et de La Guadeloupe pour en composer le 109 régiment d'infanterie, qui a servi avec beaucoup d'éclat dans la guerre de la Vendée.
Ce régiment, qui fut organisé à Vannes par le général de CHEVIGNÉ, le 23 octobre 1792, se composait en ce moment de 1 044 hommes met de 24 officiers. Il fut d'abord partagé entre les garnisons de Vannes et de Brest, et ne fut appelé à l'armée active qu'au commencement de 1793. Il immortalisa son numéro à la défense de Nantes ; le général BEYSSER dit dans son rapport :
e
"Je dois des louanges particulières au 109 régiment. Pendant dix-huit heures il n'a cessé de
combattre dans les postes les plus périlleux, et partout où il a combattu, l'ennemi a été
terrassé." CANCLAUX, de son côté, s'exprimait ainsi ; "Je ne puis m'empêcher de distinguer e
celui que cite toute la ville, le 109 régiment, qui, au nombre de 400 hommes, aidé par un bataillon de la Mayenne, a soutenu l'attaque de la porte de Vannes, sans discontinuer pendant plus de douze heures le feu le plus vif."
Attaqué, en effet, ce jour là par toute la division d'ELBÉE, le régiment recula jusqu'à la place de Viarmes, y soutint un combat terrible, et finit par repousser les Vendéens, dont la plupart furent tués ou faits prisonniers.
Le soir, les 300 survivants du 109 , noirs de poudre, furent portés en triomphe sur le quai de la Fosse.
e AlabatailledeChollet,17octobre,le109 faisait partie de la réserve.
e
La journée semblait perdue, quand KLEBER fit avancer cette réserve. Le 109 se porta en
avant, musique en tête, au chant de la Marseillaise, et commença la déroute des Vendéens.
Le régiment se distingua encore, le 25 janvier 1794, au combat de Léger, où ses soldats, pieds nus, culbutèrent les bandes de CHARETTE.
Il avait quelques jours auparavant contribué à la prise de Noirmoutiers et à l'anéantissement des dernières bandes de d'ELBÉE.
ee Le 28 juin 1795, les 2 bataillons du régiment devinrent les premiers bataillons des 19 et 194
demi-brigades.
e
La 193 fut envoyée à l'armée des Alpes.
e Elleaétéversée,le20février1796,dansla5 nouvelle.–VoirBoulonnais.
ee La 194 , passée à l'armée de Rhin et Moselle, est entrée, le 13 avril 1796, dans la 50
nouvelle. – Voir Poitou.

 

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