Jean Thomas de Saint-Laurent

Appelé le chevalier de Saint-Laurent, puis le comte de Thomas de Saint-Laurent (1787), écuyer, seigneur de Saint-Laurent-la Vernède et de La Bastide d'Engras (1787), élevé à Paris, hôtel de Charost, par ses parents et, ses grands-parents Cabanne ; correspondance suivie avec son grand-père Saint-Laurent (décédé en 1780), esprit précoce et d’un remarquable sens des responsabilités, mathématicien et physicien. Garde de la marine à Toulon, aspirant (1777), campagne d’Amérique (1778-1781), enseigne (16 février 1780), campagne des Indes (1781-1783), aux Indes (1783-1786), lieutenant de vaisseau (1786), à Saint-Domingue (1788-1791), démission (1792) et brève immigration en Allemagne, puis exil intérieur (1792-1814) ; perd le château de Saint-Laurent mais parvient à conserver celui de la Bastide d’Engras, sur lequel la foudre tombe et provoque un incendie qui détruit la toiture et l’étage supérieur (22 juillet 1808). L’année suivante l’Empereur (via Cambacérès ?) lui fait présent d’un paratonnerre mais il ne se rallie pas. A la Restauration, il est réintégré dans la Marine, à 52 ans, avec le grade de capitaine de frégate, reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis, puis est promu capitaine de vaisseau (31 décembre 1814). Après les Cent jours, il est affecté au Collège Royal de la Marine, qui vient d’être créé, commandant la 2^e compagnie des élèves de la Marine, à Toulon, la 1^ère étant à Brest (1816-1818) ; chevalier de la Légion d’Honneur (1823), il quitte alors le service actif, à 61 ans, puis prend sa retraite le 31 août 1830, à 67 ans, avec rang de contre-amiral honoraire.