D'après Courcelles : famille ancienne de Bretagne, connue depuis Robert de la Martinière, l'un des hommes d'armes de la compagnie de Guy, sire de Gavre, qui fit montre le 22 mars 1426.
En 1442 mourut Robert de la Martinière, seigneur dudit lieu, laissant veuve Thomine de Beaucé ; son fils aîné Pierre de la Martinière lui succéda (Archives de Loire-Inférieure, voir Rennes). Les deux seigneurs de Montbarot et de la Martinière prétendaient contradictoirement avoir l'un et l'autre droit aux prééminences en l'église Saint-Aubin de Rennes. Robert de Beaucé ayant fait peindre ses armoiries dans le vitrail du chanceau de cette église, Pierre de la Martinière survint un beau jour, brisa ces écussons et fit mettre les siens à leur place. Sur les entrefaites Robert de Beaucé vint à mourir et laissa Montbarot à son héritier Robert de Domaigné ; celui-ci s'empressa de réclamer contre ce qu'avait fait Pierre de la Martinière, et, le 26 février 1480, le duc François II autorisa le seigneur de Montbarot à remplacer ses blasons, défendant d'y toucher au seigneur de la Martinière (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, 121). (infobretagne)
Un beau jour Pierre de la Martinière survint à Rennes, brisa les écussons de Montbarot et fit mettre les siens à la place. Robert de Beaucé en mourut-il de dépit ? Nul ne le sait... Toujours est-il qu’il trépassa. Mais il avait un héritier capable de défendre les droits de Montbarot : Robert de Domaigné. Celui-ci releva le gant et obtint du duc François le 26 février 1480, le droit de replacer les blasons de Montbarot. Quand à P. de la Martinière, il fut bel et bien prié de ne pas recommencer son exploit. [...] Au-dessus de la grande porte, on voyait sculptées les armoiries de la Martinière : La fasce d’or au lyon rampant de gueules, accosté de deux fleurs de lys de même. (infobretagne au sujet de la paroisse Saint-Aubin de Rennes).
Martinière (de la), sr dudit lieu, par. de Montgermont, — de la Pommeraye, par. de Brie, — de la Fleuriays, par. de Saint-Jean-sur-Vilaine, — de la Béguinaye, par. de Thourie. Anc. ext., ref. 1671, sept gen. ; ref . et montres de 1427 à 1513, par. de Saint-Jean-sur-Vilaine, Thourie et Lalleu, ev. de Rennes. D’azur à la bande d’argent, chargée d’un lion de gueules entre deux fleurs de lys de mftme. (Sceau 1415). - Potier de Courcy
Nobiliaire de Bretagne (1668-1671) T3 f°28v.
Dossiers bleus 432 vue 29/374.
Pièces originales 1877 ?
Carrés d'Hozier 418 ?