Simon Camboulas

Parents

Famille

Occupations

  • député de l'Aveyron, vota la mort du Roy (1792 - 1795)
  • député au Conseil des Cinq-Cents (1795 - 1797)
  • marchand
  • franc-maçon

Notes

Neveu de l’abbé Raynal qui l’appela auprès de lui à Paris, Camboulas parcourut, sous le couvert d'une mission diplomatique secrète, l’Europe entière (Angleterre, Saxe-Gotha, Prusse, Suisse) en compagnie de son oncle en quête de nouveaux éléments à ajouter à l’Histoire des deux Indes.

Marchand à l’époque de la Révolution, il devint officier municipal et fut élu, en septembre 1792, député du département de l’Aveyron à la Convention nationale, où il vota la mort du roi.

Le 5 mars 1793, il fit sur un rapport les colonies, à la suite duquel elles furent déclarées en état de guerre avec l’Angleterre. Opposé au parti de la Commune, il défendit les Girondins dans la séance du 31 mai 1793, s’éleva contre le mouvement organisé dans Paris par les Montagnards, provoqua des recherches contre les auteurs de l’insurrection, et fit le 6 juin, une vigoureuse sortie contre le comité révolutionnaire de la Commune qu’il accusa de se permettre une infinité d’arrestations illégales. Cependant, il ne fut pas compris dans les actes d’accusation lancés alors contre les ennemis de la Montagne, passa même au Conseil des Cinq-Cents, et en sortit le 20 mai 1797 pour ne plus reparaitre ensuite sur la scène politique.

Il se retira en Aveyron où il reprit les manufactures de son père et devint l'un des fournisseurs des troupes jusqu'en 1814. Ruiné en 1815, il quitta l'Aveyron pour aller s'installer à Riom où mourut oublié au château de Bien-Assis.