Portrait de Gabriel de Solages (1711 - 1799)

Gabriel de Solages

Gabriel Charles
seigneur de Blaye et de Saint-Benoît
Blason de la famille de Solages

Parents

Famille

Occupations

Distinctions

  • chevalier de l'ordre de Saint-Louis

Notes

Solages (Gabriel de Solages) Gabriel (1711-1799) - Vicomte de Solages (Vicomte de Solages), maréchal de camp (1780) et industriel verrier (industriel-verrier). Né le 19 août 1711 à Vailhauzy (arrondissement de Saint-Affrique) dans la famille de François-Paul de Solages (-1741) et de son épouse Catherine-Marie de Ciron, marquise de Carmaux), issu d'une vieille famille noble militaire de Rouergue (Rouergue), en septembre 1729, à l'âge de 18 ans, il est admis à la Cour comme Page du roi de la Grande Ecurie, puis affecté au service militaire comme lieutenant de cavalerie régiment Royal Carabiniers (Regiment de Royal-Carabiniers), a participé aux combats de la guerre de Sept Ans de 1756-1763, en mars 1767 - brigadier de cavalerie (brigadier de cavalerie), commandant d'Albigeois (Albigeois, Languedoc), en 1780 - maréchal. En 1751, il ouvre la première verrerie sur la commune d'Albi (Commune d'Albi, Tarn), dite la Verrerie Royale de Sainte Clotilde (Verrerie Royale à Sainte Clotilde), l'année suivante il commence l'exploitation du charbon à Carmaux ( Carmaux, Tarn) et signe le 2 mai 1752 une concession pour la production de bouteilles en verre noir (bouteilles en verre noir), accordée en Conseil d'État. Le 12 septembre 1752, il reçoit du roi Louis XV le monopole de l'exploitation du champ de Carmo pour une durée de 20 ans et forme la Compagnie de Carmo (Compagnie de Carmaux), avec plus d'une centaine d'ouvriers ; au début de la Grande Révolution de 1789, l'entreprise comptait 200 ouvriers, produisant jusqu'à 6 500 tonnes de houille. Pendant la Terreur (Grande Terreur), le vicomte de Solages, sa femme et son fils sont arrêtés en décembre 1793 sous l'inculpation de soutien au mouvement royaliste, et les mines sont nationalisées ; après le coup d'état du 9 thermidor II (27 juillet 1794) et la chute de Robespierre (Maximilien Robespierre) (1758-1794), le vicomte retrouve sa liberté et parvient à rendre la direction de l'entreprise. Il est décédé le 28 juillet 1799 au Château de la Verrerie, Blaye, Tarn, à l'âge de 87 ans. Son fils François-Gabriel (François-Gabriel de Solages) (1752-1834), baron de Labastide-Gabos, de Blaye et de Saint-Benoit (baron de Labastide-Gabausse, de Blaye et de Saint-Benoit), est né le né le 27 septembre 1752 à Nofur (Neufourt, Meuse), fait ses études à l'École royale militaire de Paris, d'où, le 28 avril 1769, à l'âge de 18 ans, il est mis en service actif comme sous-lieutenant du régiment de cavalerie des carabiniers royaux, en 1774 - capitaine, au même endroit où il quitte le service et rejoint l'entreprise houillère de son père à Carmaux, il ouvre en 1787 une mine de fer près d'Alban (Alban), où il installe un four qui produit 150 kilogrammes de fer en cinq heures. En 1789, il participe à l'Assemblée de la noblesse à Toulouse (Toulouse), en décembre 1793, avec son père et sa mère, il est arrêté et ne reçoit la liberté qu'après la chute de Robespierre, en mars 1799 - membre de la Société d'agriculture (Société d'agriculture), après la mort de son père, il prend la direction des mines de Carmo, le 15 mai 1805 - sénateur, depuis 1812, il est maire de Blaye et membre du Conseil général du département du Tarn (Conseil général du Tarn), dessine un canal entre Sambre et Meuse, approuvé par l'Empereur en 1812 à Moscou. Depuis 1819, il est membre du Corps électoral du département du Tarn (Corps électoral du département du Tarn), le 1er mai 1821 - Chevalier de la Légion d'honneur, décédé le 31 mai 1834 au Château de Verrerie à la l'âge de 81 ans.