Thomas Angier

Plusieurs versions existent quant à son identité : son prénom, sa date et son lieu de naissance, et sa filiation ne sont pas les mêmes selon les sources.

-> Thomas Angier, né le 10 avril 1695 à Londres, fils d'autre Thomas selon Roglo, qui reprend la version de Pollux Gaston (pollux1956 sur Geneanet).

-> Louis Henri Angier, né vers 1674, fils d'Henri Albert Angier et de Louise Lorraine du Chastellier. (Geneanet Régis Angier de Lohéac rcal45). C'est la version soutenue par l'actuelle descendance du nom d'Angier de Lohéac qui a obtenu un changement de nom officiel en 1922.

Selon cette version, à propos dudit Louis Henri Angier : « Considéré comme "disparu" en 1690, à l'age de 16 ans, en France. Aurait rejoint l'Angleterre dans des circonstances inconnues. Se définit comme originaire de Joué-sur-Erdre dans son testament, établi en Angleterre où il a fait souche. A toujours revendiqué une origine française, transmise dans la tradition familiale. Serait de ce fait la souche des Angier de Lohéac actuels en France. Il a eu 9 enfants, dont 6 vivants cités dans son testament du 16 février 1759, testament où il mentionne des biens non précisés restés en France. »

Une des pièces présentée au procès de 1922 est cette retranscription typographiée de son testament indiquant qu'il se prénomme Louis-Albert, qu'il est gentilhomme, et est originaire de Joué. Le document est en pièce jointe à cette fiche.

Il y a bien un Louis Albert Angier, fils de Louis Albert et de Louise du Chastellier, né le 5 décembre 1681 à Joué, sauf qu'il est décédé « âgé de trois ans ou environ » le 12 avril 1684 et enterré le lendemain. Il ne semble pas qu'il y ait d'autre Louis Albert né à Joué dans cette période.

D'autre part, pourquoi lui trouve-t-on ailleurs d'autres prénoms (Thomas, Louis-Thomas, Louis-Henri...) ?

Il est probable que la transcription du testament présentée en 1922 soit un faux. Ça pourrait être confirmé par exemple si l'acte de baptême de Louis-Albert en 1681 fait partie des pièces du procès de 1922. Du reste, dans un document manuscrit, Luke Samuel indique bien que son père se prénomme Thomas (voir sa fiche) et on trouve dans les registres paroissiaux de Norwich (sur Familysearch) des documents qui montrent qu'un couple Thomas Angier & Philippa Eastgate a bien existé.

La version de Pollux Gaston reprise par Roglo remonte encore de quelques générations, établies à Londres, et rattache par les femmes les Angier à une vieille famille anglaise, les Stradling.