Portrait de Jean François de Bourgoing (1748 - 1811)

Jean François de Bourgoing

chevalier (1808 - )
baron de Bourgoing (1809 - )
Blason de la famille de Bourgoing
Duplici honore digni

Parents

Famille

Occupations

Distinctions

  • commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur

Notes

Source : MICHAIL ODINZOV наполеон и революция (impereur.blogspot.com)

Jean-François de Bourgoing jean-François (1748-1811) – Chevalier de l’Empire (10 septembre 1808), baron de Bourgoing et de l’Empire (9 septembre 1809), diplomate, écrivain et traducteur Français. Né le 20 novembre 1748 à Nevers, fils du capitaine Philippe de Bourgoing (Philippe de Bourgoing, seigneur de Charly et du Vernoy) et de son épouse Marie-Anne Marcellin, issu de l’ancienne famille noble du Nivernais, fit ses études à l’École militaire de Paris, puis étudia le droit à l’université de Strasbourg, en 1769, à l’âge de 20 ans, il entre au service militaire dans le régiment d’Auvergne (Régiment d’Auvergne-infanterie) et est envoyé à Ratisbonne comme secrétaire de la mission diplomatique Français. Après son retour dans son pays natal, il poursuit son service militaire et commence ses premières expériences littéraires, en 1777 il publie le roman épistolaire « Correspondance de deux jeunes militaires, ou Mémoires du marquis de Lusigny et d,Hortense de Saint-Just », le 1er octobre 1777 il est nommé secrétaire de l’Français ambassadeur Montmorin (Armand-Marc de Montmorin Saint-Herem) en Espagne, où il reste 9 ans, apprendre l’espagnol et l’histoire espagnole. De 1788 à 1792, il est ministre plénipotentiaire de la France à Hambourg (Hambourg), en 1789 il publie un ouvrage en cinq volumes « Nouveau voyage en Espagne ou Tableau actuel de la monarchie », qui connaît du succès et est réimprimé quatre fois, le 25 février 1792 il est envoyé en mission diplomatique en Espagne afin de retarder au maximum le déclenchement de la guerre et de négocier une compensation monétaire aux princes espagnols, qui ont perdu leurs possessions en France à la suite de l’abolition des droits féodaux. Après la chute de la monarchie, il jure allégeance à Liberté et Egalité (Liberté et d,Egalite), à la suite de quoi il est déporté d’Espagne le 19 février 1793. Sous la Terreur (Grande Terreur), il quitta la capitale et retourna à Nevers, où il fut élu membre du Conseil municipal, au début de 1795 il fut de nouveau appelé au service diplomatique et rejoignit le quartier général de l’Armée des Pyrénées orientales (Arme des Pyrénées-Orientales), où il reçut des instructions du Comité de salut public, en mars 1795 il arriva à Figuieres (Figuieres), négocia avec les Espagnols la cessation des hostilités, mais ce dernier insista pour résoudre le sort des enfants du roi exécuté Louis XVI, à la suite de quoi Bourgogne fut rappelée en France et retournée à Nevers. Après le coup d’État du 18 Brumaire VIII (9 novembre 1799), il retourne au service diplomatique et en décembre 1799 est envoyé comme envoyé Français à Copenhague, en avril 1801 - un ambassadeur à Stockholm, en 1804 à l’une des réunions diplomatiques suggère que la monarchie pourrait être restaurée en France, pour laquelle il a été démis de ses fonctions et rappelé. Il resta sans nomination jusqu’en 1807, date à laquelle son fils Armand-Marc-Joseph de Bourgoing (1786-1839) devint célèbre pour sa bravoure à la bataille d’Ostrolenka, qui rendit à son père la faveur de l’empereur, qui le nomma ministre plénipotentiaire à la cour du roi Frédéric-Auguste de Saxe (Friedrich August von Saxen) à Dresde (Dresde). En 1809, il participa au Congrès d’Erfurt (Congrès d’Erfurt) et à la signature du Pacte de Varsovie, après quoi, en raison de la détérioration de sa santé, il se rendit à la station balnéaire de Carlsba pour la guérison.Il meurt le 20 juillet 1811 à l’âge de 62 ans. Commandeur de la Légion d’honneur, Chevalier de l’Ordre suédois de l’Étoile polaire, Membre correspondant de l’Institut Français de France, Membre de l’Académie des sciences de Copenhague (Copenhague), Membre de l’Académie des Beaux-Arts de Stockholm (Stockholm). À partir de 1786, il épousa Marie-Benoite-Joséphine Prévost de La Croix, avec qui il eut sept enfants, dont Ernestine-Thérèse-Gasparine Bourgoing (1789-1870), mariée le 25 septembre 1821 au maréchal Macdonald (Etienne-Jacques-Joseph Macdonald, duc de Tarente) (1765-1840). Auteur des ouvrages « Jugement de l,Europe impartial sur la Révolution de la France, par un Suedois, ami de cette nation » (1790), « La Paix! La Paix! La Paix! Cri de l,Oopinion publique sur la paix » (1796), « Quelques notice sur les premieres annees de Bonaparte, recueillies en anglais par un de ses condisciples, mises en francais » (1797) et « Memoires historiques et philisophiques sur Pie XI et son pontificat, jusqu,a sa retraite en Toscane » (1798), traduit de l’allemand les livres « Botanique pour les femmes » (1804), Histoire des flibustiers (1805) et Histoire de Charlemagne (1807). Le portrait du Baron, peint par le peintre Robert Lefevre (1755-1830), est la propriété du Musée de la Légion d’Honneur.