Il acquiert une fortune considérable dans le négoce maritime et l'industrie.
Il joue un rôle important mais méconnu dans le financement de la Révolution Américaine. De 1776 à 1781, il est l'un des plus importants pourvoyeurs d'armes, de salpêtre et de vêtements aux Américains. Il va même jusqu'à financer sur ses propres deniers trois navires de guerre, dont : le "Bonhomme Richard".
Il reçoit Benjamin Franklin de 1777 à 1785 dans son hôtel de Valentinois, à Passy.
Les difficultés financières du gouvernement français à le rembourser et la banqueroute américaine causèrent sa ruine.