Mai 1835 : matelot novice, pilotin sur Le Jeune Frédéric, allant à la côte d’Afrique. Mars 1836 : 2e lieutenant sur le brigantin L’Olivier, débarque à Marseille fin mai. Y rembarque début juin sur le brigantin L’Anna et débarque à Rouen. Septembre 1836 : embarqué sur L’Espérance, à la pêche à la baleine. Le 31 juillet 1837 son navire fait naufrage à Quiriquina, sur la côte chilienne. Septembre 1837 : embarque comme matelot sur un brick de l’Etat au Chili. Passé sur un navire français, il est officiellement enregistré comme matelot en juin 1838. Débarque au Havre en octobre 1838. Décembre 1838 : Lieutenant sur L’Elisabeth, baleinier commandé par le capitaine Darmandaritz, beau-frère de son cousin-germain Edouard Dubern, qui sert lui-même sur ce navire. Les trois marins participent alors à une campagne de pêche à la baleine qui se double d’une tentative de colonisation de l’île sud de la Nouvelle Zélande par un groupe d’aventuriers français. Mai 1840 : Débarque à la Nouvelle Zélande pour passer sur le baleinier L’Oriental, du Havre. Débarque au Havre en juin 1841. Mai 1842 : second capitaine de route sur le navire L’Océan, pêche à la baleine. Mars 1844 : débarque en Amérique du Sud, à Talcatmano (?). 1849 : « D’après des renseignements pris dans sa famille il réside à Lima et commande un navire espagnol. »
Après la guerre de 1870-71, Joseph Dubern s’établit à Alger, où il se reconvertit dans un journalisme politique de gauche, comme rédacteur-en-chef du Radical Algérien.
Devenu socialiste radical dès 1871.
Célibataire.