il aurait été lieutenant dans un régiment des gardes de la reine avant la Révolution
Lieutenant d'état-major en 1789, année de son mariage, il se lance avec enthousiasme dans la Révolution. En 1792, il est commissaire extraordinaire du département du Finistère, envoyé pour contrôler l'administration des directeurs du district. Appliquant les directives, il exige parfois sous quarante-huit heures la fermeture d'églises et que soit fait l'inventaire de leurs effets, ornements et argenterie, comme à Languengar.
Il fait aussi beaucoup de bêtises et ruine sa famille. La légende familiale veut même qu'il se soit retrouvé cocher de fiacre.
Toujours est-il qu'il sera surnommé "le mauvais sujet" au sein de la famille, sans doute à la fois pour ses préférences révolutionnaires et pour ses bêtises.
Domicilié à Brest en 1823
: Les adjoints d’état-major ont été créés le 1er juin 1791. Jusqu’à arrêté du 16 vendémiaire an IX [8 octobre 1800], ils se nommaient adjoints aux adjudants-majors. L’arrêté leur donne le titre d’adjoint à l’état-major général de l’armée. Ils sont attachés aux corps à pied et à cheval de l’armée, sans qu’il puisse y en avoir plus de deux dans chaque corps.
Lorsqu’une armée est dissoute, les adjoints rentrent dans leurs corps ; ils prennent rang selon leur grade et leur ancienneté; ils sont soldés et restent à la suite de l’état-major du corps, jusqu’à ce qu’il y ait une place vacante.
Ils portent, d’après le règlement du 1er vendémiaire an VII, l’uniforme des corps auxquels ils sont attachés, avec les marques distinctives de leur grade. Ils sont distingués par une broderie en or au collet et au parement (dessin). Ils portent un plumet sans follettes, vert, rouge blanc, bleu en tête.
Leur petit uniforme est composé d’un frac bleu national, avec la broderie de leur fonction au collet et au parement. Ils ont aussi une redingote et un manteau, avec collet montant, sur lequel se trouve appliquée la dite broderie.
D’après Dubois-Crancé, un adjoint à l’état-major “n’est souvent qu’un médiocre expéditionnaire qui peut, cependant, au bout de deux ans de commission de capitaine, devenir chef de bataillon”. (Inspection de l’armée du Danube, 1er germinal an 7.)
Un certain Paul Testard, commissaire du pouvoir executif, maitre fondateur de la loge maçonique l'océan français de Paris en 1798 (fichiers Bossu)
avocat, avoué près le tribunal de première instance en 1819 au mariage de son frère martial
il est dit sieur du Cosquer au baptême de son filleul en 1778
Son dossier au service historique de La Défense comme adjoint auprès de l'adjudant général Evrard porte la cote 2Ye 3893-9 . Pierre François Evrard né en 1758 à Metz, joue un rôle pour contrer le débarquement de Quiberon. Il est chef de l'état major de la 3e division de l'armée des cotes de Brest commandée par le général Lemoine. Evrard est réputé pour être un révolutionnaire excessif. NB le 15e régiment de chasseurs à cheval est incorporé dans la 3e division de l'armée des côtes de Brest. Stationnés à Pontivy en septembre 1794.
il n'a plus cette fonction en janvier 1796 : https://etatcivil-archives.vendee.fr/ark:/22574/s005dfa25974fbd7/5dfa25975c4e1
en octobre 1793, le 15 e régiment de chasseurs à cheval appartient à l'armée des côtes de Brest et est stationné à Nantes
En août 1793, idem mais est encore inscrit sous le numéro 21
en mai 1793, idem mais à hennebont sous numéro 21