Anne Salichon fut veuve assez tôt et elle reprit l’éducation de ses enfants. Femme de caractère, elle régnait sur la bonne société stéphanoise, et était surnommée « la Reine » en raison de son grand air et ses libéralités sans bornes.
Au décès de son époux elle assura la direction de l’importante maison de rubans Veuve Balaÿ aîné pendant une dizaine d’année jusqu’à ce qu’elle puisse s’associer avec Francisque, l’aîné de ses fils. La maison Balaÿ aîné était spécialisée dans les rubans satins, unis et façonnés. En tant qu'associée de la maison Balaÿ elle apporte en 1846, 350 000 francs des 500 000 francs de compte de fonds, puis en 1854 300 000 F pour 700 000 F de compte de fonds.
Anne Salichon fut bien évidemment active dans les œuvres stéphanoises, comme présidente des Dames de la miséricorde.