- Né en 1690 à Méracq
- Décédé le 14 septembre 1770 à Nantes, à l'ancienne église Saint-Nicolas, à l'âge d'environ 79 ans
Parents
- Étienne Dubern (ca 1647 - 1717), homme d'armes au régiment des Bandes gramontoises, bourgeois d'Arzacq
- Marie de Laborde (ca 1660 - 1728)
Famille
- Marié le 9 février 1728 à Nantes, à l'ancienne église Saint-Nicolas, avec Michelle Coullaud (1697 - 1765), dont
- Jean Angelin (1731 - 1743)
- Pierre (1735 - 1810)
Lieu d'habitation
- Nantes, rue du Puits-d'Argent (résidence principale et propriété 1728 - )
Occupations
- négociant à Nantes (ca 1720 - ca 1760)
Notes
Jean Dubern, qui quitta la Gascogne pour les Antilles vers 1715-1720, avant de s’établir à Nantes comme marchand puis négociant, avait pour père un bourgeois d’Arzacq, ancien "homme d'armes" (sic) au régiment des bandes gramontoises, probablement dans la compagnie du capitaine de Laborde (grand-père maternel de Jean).
Dubern et Laborde appartenaient au même milieu de petits notables gascons. Les premiers étaient roturiers, principalement juristes, propriétaires à Arzacq, au Méracq et à Vignes, et les seconds appartenaient à la noblesse, principalement juristes et militaires, propriétaires à Saint-Sever, au Méracq et à Saint-Loubouer. La Chalosse n’étant pas riche, les uns comme les autres avaient des revenus modestes. De fait, ils pouvaient aspirer à « s’expatrier » pour tenter l’aventure et faire fortune, à l’image des marchands corsaires Jean-Baptiste Du Casse (1646 + 1715), devenu gouverneur de Saint-Domingue, ou Jean de Crabosse (+ 1705), établi à Nantes.
Jean Dubern vivait paroisse Saint-Nicolas, comme la veuve de Crabosse, Renée Peignon, et leurs enfants.